C’est une histoire vieille comme l’économie : des petits producteurs pauvres face à de puissantes entreprises qui achètent leur marchandise à bas prix et réalisent d’importants profits.
Nous sommes au Kentucky vers 1900 et il s’agit de producteurs de tabac. Les prix imposés ne permettent plus de vivre et la colère gronde. Une grande réunion rassemble des milliers de producteurs. Les orateurs se succèdent et le jeune avocat Percy Munn se fait remarquer.
Une association est créée. Elle va regrouper le tabac produit pour négocier en position de force avec les acheteurs. Mais bien sûr tout le monde n’est pas d’accord et certains veulent garder leur autonomie. Il faut les contraindre sous peine d’échec de la révolte.
Ce sera le rôle des cavaliers de la nuit. Percy Munn s’engage : il n’est pas seulement avocat mais aussi producteur. Attaque d’entrepôts et destructions de plants se succèdent. Le sang finit par couler. La femme de Percy est en plein désarroi : que se passe-t-il ? Il a juré le secret, il ne peut rien dire. Et la tragédie ne s’arrête plus.
Robert Penn Warren est très connu aux Etats-Unis. Paru en 1939 Le cavalier de la nuit ne fut traduit qu’en 1951 par le romancier Michel Mohrt, grand spécialiste de littérature américaine. Introuvable depuis, il vient enfin d’être réédité.
Sans être « un monument de la littérature américaine » comme l’écrit l’éditeur, c’est un bon roman, très vivant et qui se lit facilement. Nous découvrons un univers étonnant et faisons connaissance avec un écrivain devenu un classique aux Etats-Unis.
Vous pouvez acheter ce livre sur le site Livres en famille :
Bonsoir Monsieur,
J’ai eu plaisir de vous écouter un soir de cette semaine sur radio courtoisie. J’ai apprécié vos commentaires sur les événements dans le monde qui m’aideront à comprendre leurs conséquences.
Je suis toujours vos conseils de lecture. Mais lisant lentement il m’est difficile de vous.laisser malheureusement un commentaire.
Enfin je tenais à vous remercier de me faire decouvrir ou redécouvrir des ecrivains C’est toujours appréciable d’être dirigée dans des lectures bien ecrites par une personne très sensible à l’écriture.
En vous remerciant. Vos mails.sont toujours les.bienvenus.
Cordialement
Martine Duverger – message personnel –
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Un peu déçu par ce roman. J’y ai plus vu l’histoire de la décadence d’un homme qui ne lutte pas contre sa dépravation bien qu’il en ait conscience. Pas beaucoup de belles valeurs humaines malgré les 600 pages !
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Bonjour, je comprends votre remarque. Le héros a en effet un côté décevant.
Mais j’ai trouvé ce roman fort intéressant : cette guerre du tabac est très bien décrite et nous plonge dans l’histoire américaine par un biais original.
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