
Walter Hartright est un jeune et aimable professeur de dessin sans histoire. Un poste en province lui est soudain proposé pour enseigner son art à deux jeunes filles demeurant dans une belle propriété du Cumberland. Sa famille lui force un peu la main et il accepte.
La nuit suivante, rentrant à pied à Londres, il croise en chemin une jeune fille tout de blanc vêtue. Elle semble terrorisée et lui demande de la guider vers la ville. Il accepte. La conversation, confuse, s’engage. Puis elle disparaît. Deux hommes surgissent plus tard, hèlent un policier et lui expliquent qu’ils recherchent une femme en blanc échappée de leur asile.

Le destin de Walter bascule. Il reverra la dame en blanc sans cesse pourchassée. Ses deux élèves du Cumberland seront mêlées à cette histoire et menacées par un complot dont la dame en blanc est la clé.
Les lecteurs de ce blogue connaissent déjà Wilkie Collins et son excellent Passion et Repentir. La Dame en blanc est de la même veine, peut-être mieux maîtrisée encore.
Les rebondissements sont multiples et la forme du récit particulièrement originale : les différents protagonistes racontent successivement leurs aventures tout en respectant la chronologie des évènements afin que l’incertitude soit complète jusqu’au bout. C’est tout à fait réussi.
Considéré par les Anglais comme l’inventeur du roman policier, Wilkie Collins connut un grand succès et sa redécouverte récente est particulièrement heureuse.
Un livre, une fois commencé, qu’on ne lâche plus.

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et que pensez -vous de « sans nom »?
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Désolé, je ne l’ai pas lu. Un jour prochain
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Un auteur qu’il faut que je découvre, reste à savoir par quel livre je commencerai de lui 🙂
Bonne journée !
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Un excellent roman à l intrigue bien ficelée. Les personnages sont certes manichéens comme c est souvent le cas dans ces romans anglais du 19ème siècle, mais le style et l écriture sont d une grande finesse ce qui fait que l on passe un excellent moment avec cet ouvrage. Merci pour cette recommandation.
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