il faut tenir, sans esprit de recul…

Le 1er mai 1940, quelques dizaines de jeunes gens, souvent de bonne famille, s’apprêtent à rejoindre Saumur par le train où ils vont suivre les EOR, l’Ecole des Officiers de Réserve de la cavalerie. Ils rêvent du Cadre noir et de ses chevaux d’élite mais c’est l’arme blindée qui attend la plupart.
Mais l’Histoire s’accélère et, contre toute attente, les Allemands, vainqueurs partout, foncent vers la Loire. Les élèves sont plus excités à l’idée d’en découdre qu’accablé par la défaite de la France. Il faut combattre avec panache sans songer à la mort et, sait-on jamais, repousser l’ennemi.
Rassemblés autour de Saint-Thierry, ils se déploient, comme toute l’Ecole, dans la campagne saumuroise avec des moyens dérisoires mais une consigne claire : tenir « sans esprit de recul ». Et, en effet, ils ne reculeront pas.

La Dernière Brigade, se lit avec plaisir et facilement. Un peu trop justement mais Druon, malgré d’indéniables qualités de conteur que l’on a pu apprécier dans Les Rois maudits, ne fait pas partie des romanciers incontournables du XXème siècle. Toutefois, on s’attache vite à ces jeunes gens, à peine sortis de l’adolescence et qui ne sont pas encore tout à fait des hommes. Pourtant, cette bataille, qui eut vraiment lieu, a montré qu’ils en valaient bien d’autres.
L’ambiance des EOR est bien restituée et, à la lecture de ce roman, c’est une bouffée de nostalgie qui envahit ceux qui sont passés par cette école…
Un bon moment de lecture pour un hommage mérité.

Que de souvenirs remontent en effet à la surface à la lecture de cet ouvrage..; . A dénicher dans les bonnes bibliothèques de famille, ce livre épuisé chez l’éditeur.
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Effectivement Maurice Druon n’est pas au sommet de son art dans ce roman dont la trame et le drame historiques pâtissent d’une intrigue romanesque peu crédible. On a un peu -déjà- l’impression que les ingrédients vendeurs de l’époque sont réunis ici artificiellement.
Mais la façon avec laquelle des hommes jeunes,d’horizons divers,se trouvent réunis face à la guerre et confrontés à des choix graves qui engagent la vie,la mort,la fidélité, l’honneur, est très bien racontée et montre que 1949 n’a pas été la débandade honteuse que l’Histoire officielle nous enseigne.
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Bien sûr il fait lire 1940!
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Effectivement Maurice Druon n’est pas au sommet de son art dans ce roman dont la trame et le drame historiques pâtissent d’une intrigue romanesque peu crédible. On a un peu -déjà- l’impression que les ingrédients vendeurs de l’époque sont réunis ici artificiellement.
Mais la façon avec laquelle des hommes jeunes,d’horizons divers,se trouvent réunis face à la guerre et confrontés à des choix graves qui engagent la vie,la mort,la fidélité, l’honneur, est très bien racontée et montre que 1940 n’a pas été la débandade honteuse que l’Histoire officielle nous enseigne.
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