La Sainte Couronne d’épines, portée par le Christ, est en danger. La Convention veut la détruire, comme la Sainte Ampoule. Cette année 1793 doit être celle de la fin « de la superstition ».
Deux moines reçoivent pour mission de s’introduire dans la Basilique Saint Denis, où elle a été transportée, et de la soustraire aux révolutionnaires impies. Ensuite ils devront l’emmener dans l’Ouest insurgé où les chouans accumulent les victoires. Là, il faudra la cacher en attendant des jours meilleurs.
Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée dans l’Ouest. Les Bleus tuent un moine et blessent grièvement l’autre. Secouru par une contre-attaque, le blessé confie la Couronne à deux officiers insurgés, Arnaud de Monfort et Jean Brouard.
Pendant ce temps, à la Convention, Barrère apprend le vol. Il est furieux bien sûr mais tout va changer avec l’intervention d’un érudit qui lui affirme avoir retrouvé de vieilles inscriptions coptes sur une tapisserie : elles concernent directement la Couronne. Celle-ci n’aurait pas que des pouvoirs spirituels. Elle serait source de puissance absolue pour celui qui la détient.
Alors les policiers de Barrère, de Fouché, de Napoléon même, traquent Monfort, Brouard et le moine, qui a survécu, à travers toute l’Europe. Ils ont soigneusement caché la Couronne avant de quitter la France. Le secret de la cachette sera transmis à leurs descendants que l’on retrouve, bien après dans les tranchées de Verdun puis à Vichy, auprès de Pétain, et à Londres également.
Ce premier roman de François Dubreil se lit facilement et plaisamment. Sans atteindre le souffle épique de Dumas, il nous offre quelques beaux moments, notamment lors de l’incendie de Moscou ou, bien plus tard, avec les chasseurs du Commandant Driant écrasés par l’offensive allemande sur Verdun.
Un roman enlevé, idéal pour les vacances.
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