Nous sommes en 2052 et l’automaticité régit le monde. Les hommes vivent sous l’Ere de Raison. Les campagnes se sont dépeuplées, les villes sont hypertrophiées et le confort est total. La nourriture artificielle mais délicieuse. L’homme a peu d’autonomie intellectuelle et morale, mais puisque ses moindres besoins matériels sont satisfaits, il est heureux..
Un jour une mystérieuse panne d’électricité provoque le chaos dans Paris, la Ville Radieuse : tout dépend en effet de cette énergie et en un instant plus rien ne marche. Les voitures s’arrêtent, les avions tombent, la nourriture n’arrive plus, les morts, conservés au frais chez l’habitant, pourrissent. Un immense incendie se déclare et, dans une épouvantable canicule, il faut fuir.
Alors commence une incroyable odyssée pour François, Blanche et quelques compagnons qui fuient ce monde qui va disparaître. La violence est extrême, l’ambiance apocalyptique et l’on suit avec passion cette odyssée dans un monde revenu à l’état sauvage.
C’est le premier roman de Barjavel qui étale déjà sa puissance d’évocation (malgré quelques naïvetés de style) que l’on retrouvera ensuite dans La Nuit des Temps ou Le Grand Secret.
A lire par les adultes et les adolescents qui découvriront ainsi un roman de science fiction écrit en bon français !
Vous pouvez acheter ce livre sur le site Livres en famille :
https://www.livresenfamille.fr/romans-essais-pamphlets/19084-rene-barjavel-ravage-roman.html
J’ai trouvé ce livre intéressant et plutôt réaliste sur ce qu’il adviendrait des rapports sociaux dans le cas d’un tel évènement mais je le ton m’a mis un peu mal a l’aise. Il m’a semblé percevoir une pointe de cynisme qui m’a rendu la lecture déplaisante. Je n’ai pas eu l’occasion de lire autre chose de l’œuvre de Barjavel pour le moment. Il le faudrait pour confirmer ou infirmer cette impression. En tout cas je ne le conseillerais pas a mes enfants quand ils seront adolescents.
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Je ne partage pas votre avis vous vous en doutez. Je trouve ce roman très réussi avec, il est vrai, une ironie (que vous appelez cynisme) qui peut déconcerter.
Ce serait peut-être dommage d’en rester là avec Barjavel et je vous suggère un autre roman de science fiction, La nuit des temps, son meilleur. Et puis (et peut-être surtout) ses souvenirs d’enfance La charrette bleue, une merveille.
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