Dans le cadre de ses études en art médiéval, le jeune Espagnol Tirso Alfaro fait des recherches sur une précieuse patène. Difficile à dater, entre le VIIIe et le Xe siècle, elle fut peut-être fabriquée à Damas puis apportée en Espagne au temps du califat, récupérée par un roi catholique et enfin volée par les Anglais. C’est pourquoi la patène trône au musée de Canterbury et que Tirso y travaille pour l’examiner.

Une nuit, la patène est volée. Du moins c’est ce qu’affirme Tirso qui a couru en vain après le voleur. Mais il est le seul témoin et la patène est toujours en place. Il affirme qu’un faux a remplacé l’original. On ne le croit pas, il est licencié.

Une employée, espagnole également, vient lui dire au revoir et lui tend une offre d’emploi pour un travail dans l’art à Madrid. Le parcours est semé d’énigmes et aboutit au CNQ, le Corps National des Quêteurs. Cette mystérieuse organisation, créée au XIXe siècle par le gouvernement espagnol lui-même a un but : rendre à l’Espagne son immense patrimoine artistique, volé tout au long des siècles. Tous les moyens peuvent être utilisés.

Ce roman policier version artistique eut un grand succès en Espagne. On comprend pourquoi : le rythme est très enlevé, les rebondissements sont multiples et les personnages fort bien campés.

L’auteur, spécialiste d’art et d’histoire médiévale, nous fait partager son érudition en s’appuyant, la plupart du temps, sur des œuvres d’art ou des édifices existant réellement. Du roi Salomon à Saint Isidore de Séville, le lecteur fait une riche promenade dans le temps et l’histoire.

Ce n’est pas de la grande littérature mais c’est bien agréable à lire.

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