Du 4 au 11 février 1945, Roosevelt, Churchill et Staline se sont partagé le monde sur les bords de la Mer Noire, à Yalta et Vladimir Volkoff en a fait une pièce de théâtre.

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Roosevelt est pressé : il est malade et il a une campagne électorale à préparer. Il faut donc que la conférence soit un succès. Churchill renâcle un peu : « Le plus urgent c’est de ne pas laisser l’Armée rouge envahir l’Europe. Vous croyez que 180 divisions de Tartares vont attendre le bon plaisir de vos électeurs ? ». Mais il lâche vite car au fond il n’est pas là pour ça : il faut surtout sauver l’Empire britannique. Alors tant pis pour les maquis monarchistes de Yougoslavie sacrifiés au profit de Tito, ou pour les cosaques en révolte contre le régime soviétique :

« Et leurs chefs crédules, tu les ligoteras

Et à leurs ennemis, tu les livreras

Et par cent par mille, on les fusillera » comme chante le cœur présent sur scène qui est, en quelque sorte, la conscience de cette pièce.

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Staline s’amuse des bavardages démocratiques de ses alliés et n’a qu’un objectif : mettre la main sur la moitié de l’Europe. Il concède peu, Churchill alerte en vain Roosevelt qui ne pense qu’aux trois signatures sur l’acte final.

Et nous assistons, accablés, à cette tragédie qui engendrera cinquante ans de tyrannie pour des millions d’hommes.

Le texte de Volkoff est une curiosité car il a mis dans la bouche de ses personnages des phrases qu’ils ont vraiment prononcées.

Cette pièce est donc un document historique que l’auteur a su mettre en scène avec le talent qu’on lui connait.

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