Fils de forains ambulants, Gaspard est recueilli dans l’auberge de sa tante qui estime que le jeune garçon a besoin de stabilité. Il l’aide et parcourt la campagne ardennaise environnante.
Un soir, un communiqué est diffusé : la gendarmerie cherche un enfant qui s’est enfui de la maison de son père adoptif, loin de là, à Anvers. Il est finalement arrêté près du village et conduit à l’auberge où il passera la nuit enfermé en attendant que son père vienne le chercher.
Gaspard est intrigué et réussit à communiquer avec l’enfant de son âge. Il cherche son pays, le pays de son enfance. Il s’en souvient peu mais dispose de quelques indices. Il y avait aussi une maman, mais qui était-elle ?
Touché par cette quête impossible, Gaspard se met au service de cet enfant au charme tout particulier, arcbouté sur son objectif impossible. Des aventures multiples, dangereuses et parfois étranges vont jalonner le chemin du pays perdu.
Le pays où l’on n’arrive jamais fut un classique de la littérature jeunesse. En réalité, il se lit fort agréablement à tout âge.
Comme toujours, André Dhôtel sait créer une atmosphère qui n’appartient qu’à lui. Il s’appuie sur des personnages souvent tout à fait ordinaires mais que les circonstances obligent à se dépasser malgré leurs réticences ou leurs craintes. Ils sont confrontés à des évènements parfois étranges où l’on frôle le fantastique sans jamais y tomber tout à fait. A la fin, il y a toujours une explication rationnelle.
Tout cela s’habille d’un style d’une grande pureté. Bien qu’aujourd’hui méconnu, André Dhôtel est un des plus grands prosateurs français du XXe siècle, dans la lignée d’Henri Bosco par exemple. L’auteur de Ma chère âme et de Bonne nuit Barbara (chroniqués sur ce blogue) mériterait de sortir de son injuste purgatoire.
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