Mrs Treverton est mourante. Elle est encore jeune, fort jolie, mais un mal inconnu la ronge. Son mari se désespère, elle va le laisser seul avec la petite Rosamond, âgée de seulement cinq ans.
Sarah, la fidèle servante, est auprès de sa maîtresse. Vieillie avant l’âge, semblant épuisée, elle lui demande si elle a parlé à son mari : « Non, j’ai essayé de toutes mes forces » soupire Mrs Treventon. Mais elle n’a pas pu. Accablée, Sarah murmure : « Oh, que va-t-il arriver ? ».
L’autoritaire Mrs Treverton décide alors d’écrire à son mari. Ou plutôt, car elle n’en est plus capable, de dicter à Sarah l’aveu du secret. Celle-ci refuse, elle est terrorisée, mais, totalement soumise, finit par consentir. Et elle promet : elle ne déchirera pas la lettre, ne partira pas avec. Avant de devoir promettre de la remettre à M.Treverton, la malade succombe.
Libérée de cette dernière tâche, Sarah cache la lettre et s’enfuit du château.
Les lecteurs de ce blogue connaissent déjà Wilkie Collins, l’inventeur du roman policier anglais. Après Passion et repentir et La Dame en blanc, Secret absolu nous entraîne à nouveau dans le fond des tourments psychologiques et des drames familiaux que Collins a toujours affectionnés. Il y déploie sa maîtrise littéraire et son art remarquable de tenir son public en haleine.
L’écriture est soignée, fort bien traduite, et si l’on peut penser qu’il aurait pu faire un peu plus court, nous passons un excellent moment. On comprend l’immense succès que connut Collins pendant des décennies, à une époque où, pourtant, la littérature anglaise comptait tant de grands écrivains. Une autre époque.
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