En Lituanie, à la fin de la première guerre mondiale, la belle Vintsiouné se marie. Youza ne s’en remet pas. Il quitte la noce, rentre chez lui, puis le lendemain, réveille son frère, Adomas. « Faut faire le partage » lui dit-il. Stupéfait, le frère demande des explications qu’il n’obtient pas.
Youza est un taiseux et ne compte pas s’épancher sur l’ampleur de son chagrin. Il demande à Adomas de lui céder la parcelle située dans le marais du Kaïrabalé. Il y a là une grande butte sur laquelle il bâtira sa ferme et s’isolera du monde.
Il se met au travail, sans relâche, et apprivoise ce marais qu’il a tant sillonné avec son grand-père. Mais il n’est pas si simple de se couper de ses semblables. Une jeune fille du village est tombée amoureuse de lui. Et la marche du monde va s’inviter dans le Kaïrabalé. Des Lituaniens, des Russes, blancs ou rouges, des Allemands, vont et viennent.
Youza n’a invité personne mais peut-on vivre ainsi ?
Régulièrement réédité depuis sa parution, ce livre est d’une beauté rare et il est à peu près impossible de le quitter. Il s’en dégage un charme très particulier qui est la marque des grands romans. La force paisible de Youza est magnifiquement restituée, les descriptions de la nature sont superbes, rehaussées par un vocabulaire d’une incroyable richesse et les évènements politiques d’une étonnante intensité.
Un très beau roman pour tous.
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Tout à fait d’accord, c’est un excellent livre ; je me souviens encore des descriptions de la nature et de la richesse des thèmes abordés dans ce livre. Un vrai classique ! (Youozas Baltouchis – La saga de Youza – Et si on bouquinait un peu ?)
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Très impressionnant en effet ! Le héros est un petit condensé de doctrine. Sans qu’il le veuille vraiment, il vit comme il faudrait vivre, les yeux, les oreilles, le coeur fermés aux turpitudes du monde mais ouverts à toute les souffrances, le regard fixé sur le seul but de la vie terrestre, l’au-delà. Une parabole merveilleusement écrite. Merci.
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