Jeanne Fortier a perdu son mari, mort d’un accident dans l’usine où il était ouvrier. Par compassion, le directeur Jacques Labroue la nomme concierge des lieux, ce qui lui permet de faire vivre ses deux enfants.

Un contremaître, Jacques Garraud, la poursuit de ses assiduités qu’elle repousse. Garraud sait que Labroue vient de concevoir une machine d’une technologie qui pourrait lui assurer la fortune. Persuadé que Jeanne voudra de lui s’il devient riche, il décide de voler l’invention et redouble ses avances.

Définitivement éconduit, il met tout de même son plan à exécution qui prévoit en outre d’incendier l’usine et de faire accuser Jeanne pour se venger. Mais l’affaire tourne mal et Garraud assassine l’ingénieur puis disparaît dans les flammes.

Jeanne, que tout accuse, s’enfuit.

La porteuse de pain fait partie de ces romans populaires qui connurent, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un succès dont on n’a plus idée aujourd’hui. Ces romans paraissaient en feuilletons dans la presse et tenaient les très nombreux lecteurs en haleine. Eugène Sue, Paul Féval, Ponson du Terrail et son immortel Rocambole ou Xavier de Montépin et sa Porteuse de pain (qui fut plus tard portée à l’écran) étaient les gloires littéraires et populaires de l’époque.

Mais cette littérature avait ses règles. Les rebondissements devaient être multiples au prix, souvent, d’une absence de vraisemblance qui ne préoccupait personne. Ce qui comptait, c’était l’action et les personnages, avec les méfaits des uns et le courage des autres malgré les épreuves. La morale ultime devait être sauve bien sûr.

Le lecteur ne devra donc pas se formaliser de coïncidences parfois excessives dans le récit, c’est la loi du genre. Cela n’empêchera pas les jeunes et les moins jeunes de passer un excellent moment de lecture.

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