Le 14 février 1900, le très chic pensionnat australien de jeunes filles tenu d’une main de fer par Miss Appleyard est en ébullition : c’est le jour du pique-nique annuel. L’endroit choisi est somptueux, en pleine nature avec vue sur les immenses rochers de Hanging Rock.
Le voyage en carriole est joyeux, le pique-nique plein de gaieté, d’autant que la terrible directrice n’y participe pas. A l’heure de la sieste, certaines somnolent, d’autres discutent sous l’œil bienveillant des enseignantes. Quelle belle journée.
Trois collégiennes demandent alors à Mademoiselle, la délicieuse institutrice française, la permission de remonter le ruisseau pour s’approcher de ces si beaux rochers. Il y a la belle Miranda, que Mademoiselle compare à une vierge de Boticelli, la riche et charmante Irma et la studieuse Marion, toujours à la recherche de réponses.
Mademoiselle consent et le trio part joyeusement bientôt rejoint par l’encombrante Edith que Miranda accepte par charité. La marche est facile ; il faut bientôt traverser le ruisseau sous l’œil ébahi d’un jeune et bel anglais qui est subjugué par Miranda : « Quel était le nom de cette grande jeune fille pâle aux cheveux lisses et blonds qui avait traversé l’eau en l’effleurant à peine, comme un cygne blanc sur un étang ? ».
Les jeunes filles poursuivent leur marche et disparaissent de la vue du jeune homme, devenu totalement amoureux. Mais les heures passent et, au grand effroi de Mademoiselle, le groupe ne revient pas.
Ce roman, qui connut un immense succès, est une petite merveille. L’intrigue est haletante, parfaitement construite et les pages se tournent de plus en plus vite.
Joan Lindsay n’a laissé que peu d’écrits et l’on se demande bien pourquoi. Le dénouement pourra peut-être déconcerter certains lecteurs mais, quoi qu’il en soit, c’est un livre que l’on n’oublie pas.
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Les Livres d'Antoine 
Je l’ai lu en 1976, quand il est sorti en France (ou peu après) et j’ai bcp aimé. J’ai acheté la version numérique pour le relire
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Merci ! C’est tentant !
Je vais me le procurer
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Ce livre est d’abord très attachant ; très bien écrit, il se lit rapidement avec grand plaisir puis l’intrigue monte, et en même temps il y a un deuxième rythme, opposé ; cela donne une oeuvre étonnante jusqu’à la fin pour le moins déconcertante effectivement. C’est très fort !
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