Résultat de recherche d'images pour Un petit village de montagne manque d’espace pour ses vaches. Pourtant, un beau pâturage est inexploité là-haut dans la montagne car une malédiction semble peser sur lui. Le village est pauvre et l’utilisation de ce pâturage serait une aubaine.

Alors le Président du conseil réunit les habitants : « C’est des histoires. On n’a jamais très bien su ce qui s’était passé là-haut, et il y a vingt ans de ça, et c’est vieux. »

Les anciens sont contre : « C’est justement, disait Meunier, tu es trop jeune. Vingt ans, vous ne vous rappelez pas…Nous au contraire on se rappelle. »

Qui est pour ? Cinquante-huit bras se lèvent, trente-trois restent baissés. Le pâturage sera donc exploité.

Résultat de recherche d'images pour Sept volontaires vont s’installer là-haut plusieurs mois et surveiller le troupeau. Joseph est parmi eux. Il a besoin d’argent pour épouser Victorine. Mais elle a peur : « Oh pas là-haut, parce que..

A cause de quoi ?

Tu sais bien

Des histoires tout ça, personne n’y croit plus. »

Boudeuse, Victorine cède. Le village accompagne les volontaires et les vaches là-haut, à quatre heures de marche, pour fêter l’évènement. On se réjouit, on danse. Le soir vient, les villageois redescendent et laissent les sept hommes.

Pour eux, la grande peur dans la montagne va commencer.

Ramuz, écrivain suisse romand, eut une notoriété importante dans l’entre-deux guerres. L’éditeur Grasset publiait ses livres en France et Giono l’admirait. Il y a d’ailleurs des similitudes de style entre les deux hommes. Autant dire que c’est de la bonne littérature.

Le lecteur suit pas-à-pas cette grande peur qui monte et, le livre refermé, se dit qu’il ne l’oubliera pas.

Résultat de recherche d'images pour