Après Dien-Bien-Phu et le départ de nombreux Français, Catherine a dû se résigner à quitter l’Indochine elle aussi et abandonner son domaine de Bao Tan. Francis, son mari, et Bertrand, son fils, sont morts. Criblée de dettes, elle n’arrive plus à entretenir la propriété dont elle a hérité dans le sud-ouest.
Mathieu, le petit-fils de son mari, combat dans l’armée sud-vietnamienne. Seul le petit Henri, né en 1945, pourrait reprendre un jour Bao Tan, ou ce qu’il en reste. Il le fera et ce sera une nouvelle et belle aventure.
Dans ce dernier volume, Erwan Bergot clôt son épopée indochinoise. Devenue le Sud-Vietnam, l’Indochine agonise avec ses derniers colons. Les Américains ont remplacé les Français, écrasent le pays de leur morgue et seront à leur tour vaincus par les communistes.
Bergot nous emmène avec brio jusqu’en 1975 et la chute de Saïgon. Il nous gratifie encore de beaux morceaux de bravoure et c’est avec nostalgie que nous quittons définitivement Catherine et sa belle aventure indochinoise.



