Dans la tourmente de 1870-1871, deux hommes vont rencontrer leur destin. Martial, jeune et ambitieux négociant en vin, sauve une jeune fille, Pauline, à Paris lors de la répression de la Commune et s’enfuit avec elle vers Lodève, sa ville natale.
Antoine, paysan corrézien, vient d’être libéré de l’armée après une grave blessure et rentre vers la ferme familiale quittée depuis plusieurs années.
Ils se rencontrent par hasard. Antoine et Pauline tombent amoureux, le cœur de Martial est déjà pris. Mais les deux hommes s’interrogent sur leur avenir. Martial rêve d’ascension, Antoine est plus prudent.
Un chef d’entreprise propose à Martial d’aller au Chili, marché presque vierge, travailler pour lui. Martial, ébloui par cette perspective de découverte de terres infinies, convainc tout le monde de l’accompagner. Une aventure de pionniers commence. Elle sera rude. En plus des quatre héros mentionnés, le lecteur découvrira les pérégrinations d’un improbable et attachant franciscain français, symbole de ces évangélisateurs héroïques et modestes qui ont tout donné pour leur mission.
Claude Michelet fut le membre emblématique de « L’école de Brive », constituée d’écrivains de terroir. Avec Michel Peyramaure, Denis Tillinac, Gilbert Bordes et bien d’autres aux talents plus ou moins convaincants, ils célèbreront la terre, les traditions, le monde paysan ou, plus globalement, rural.
Il semble un peu paradoxal de découvrir ce petit monde d’écrivains si français par une aventure qui se passe en Amérique du Sud. Que le lecteur n’y voit rien d’autre que le hasard des découvertes livresques.
Michelet est un bon conteur et l’on suit bien volontiers les vies de ces familles parties tout risquer au bout du monde.
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Il fut une période où je lisais abondamment ce genre de livres et il faudrait que je m’y replonge. J’avais beaucoup aimé cette saga, ainsi que celle des Vialhe. En effet, Claude Michelet sait nous embarquer dans ses histoires
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