Au milieu du XVIIe siècle, à Boston, sur la côte est des Etats-Unis qu’on appelle encore la Nouvelle-Angleterre, la foule est massée face au pilori. Elle doit assister à un évènement très particulier : la sortie de prison de Hester Prynne et son exhibition au pilori.
Hester sort avec un nourrisson dans ses bras et gravit les marches. Le père de l’enfant est inconnu et Hester est mariée. Certes, son mari a disparu mais il n’est pas déclaré mort. Elle a donc commis le péché d’adultère et doit porter cousue sur sa poitrine une lettre écarlate : la lettre A.
Fascinée, la foule s’aperçoit qu’Hester, très habile couturière, a brodé une lettre A magnifique et très voyante, comme une provocation. Debout, elle fait face. Au balcon, les pasteurs prennent la parole et l’abjurent de révéler le nom du coupable. Elle s’y refuse et devra, tous les jours vivre, avec cette marque d’infâmie.
La Lettre écarlate, dont le succès fut considérable en Angleterre comme aux Etats-Unis, est considéré comme le premier roman moderne américain. Sa valeur littéraire est incontestable mais sa valeur historique plus encore.
Il est tout à fait intéressant d’observer les mœurs assez terrifiantes de la société puritaine du XVIIe siècle. Ces pasteurs anglais partis fonder une nouvelle Israël, selon leurs propres dires, ont impitoyablement façonné la naissance de l’Amérique. C’est un morceau d’histoire, certes révolu, mais qui a imprégné la mentalité du nouveau monde.
Ce roman est à la fois une brillante réussite littéraire et un remarquable document historique. Le lecteur pourra passer le long prologue de l’auteur qui n’est pas sans intérêt mais est fort ennuyeux, et aller tout de suite au chapitre premier découvrir cette histoire étonnante.
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