Après la mort de sa mère, Mary part en Cornouailles rejoindre sa tante mariée à un aubergiste, propriétaire de l’auberge de la Jamaïque. Elle a mauvaise réputation, les gens en parlent avec dégoût et effroi. Isolée sur des falaises surplombant la mer, la bâtisse ne reçoit plus de clients mais d’étranges activités s’y déroulent la nuit.
La tante de Mary est terrorisée par son mari, Joss Merlyn. Qu’est-il vraiment ? Un simple contrebandier, ou pire ? Le frère de Joss s’intéresse à Mary et prétend vouloir l’aider. Elle n’a guère confiance. L’appui du pasteur, qui la sauve des marais dans la lande, semble plus solide.
Le « squire » local aimerait arrêter l’aubergiste mais il manque de preuves. Il interroge Mary qui refuse de l’aider pour protéger sa tante. Le « squire » la prend pour une complice de Merlyn. Tout se complique pour la jeune fille et son oncle semble de plus en plus dangereux.
L’auberge de la Jamaïque fut le premier grand succès de Daphné du Maurier qui connut une célébrité considérable de son vivant. Le bouc émissaire, Le général du Roi (présents sur ce blogue) et Rebecca font partie de ses titres les plus célèbres. Elle sut passer du roman policier, psychologique ou d’aventures avec talent même si certains titres sont moins bons, ce qui est à peu près inévitable.
Son œuvre est régulièrement rééditée et les films d’Alfred Hitchcock assurent à Daphné du Maurier une célébrité qui ne s’érode pas.
L’Auberge de la Jamaïque, roman d’aventure très plaisant, se lit facilement et d’une traite.




Très prenant, merci pour ce conseil de lecture fort utile.
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