Dans le jardin d’une très belle propriété anglaise trois hommes devisent paisiblement par un bel après-midi d’été. Assis dans son fauteuil, un très vieux monsieur, Daniel Touchett, venu d’Amérique trente ans auparavant, prétend bien se porter. Ralph, son fils, est inquiet et craint de perdre ce père tant aimé. Il est lui-même gravement malade aux poumons. Le jeune Lord Warburton leur tient compagnie. Malgré ses idées radicales, il représente parfaitement la riche aristocratie anglaise.

M.Touchett s’enquiert de sa femme partie en Amérique, comme souvent, et qui doit revenir avec Isabel Archer, une nièce devenue orpheline. Celle-ci arrive brusquement, souriante, et décidée
comme une Américaine. Elle est belle, intelligente, heureuse de plaire et la vie des deux jeunes gens va être bouleversée.
Avec Un portrait de femme, Henry James a écrit un de ses plus beaux romans. Il est épais : 950 pages en Livre de Poche, 700 en 10-18 à l’impression plus fine.

Mais il ne faut pas s’effrayer et plonger dans ce chef d’œuvre de description d’une femme, de son destin et de celui de ses soupirants. Tout est remarquablement décrit et analysé, avec une rare profondeur, un sens de la tragédie qui alterne avec la subtilité et l’ironie qui siéent si bien au plus anglais des écrivains américains.
L’Italie est très présente, comme souvent chez James : nous allons à Florence et Rome en alternance avec la campagne anglaise, suivant Isabel et son destin.
Après les courts et agréables Papiers d’Aspern, Les Européens et Washington Square, présents sur ce blogue, nous entrons avec Un portrait de femme dans le cœur de l’œuvre magistrale d’Henry James, comme s’il avait besoin d’un vaste roman pour mieux exprimer son immense talent.
Ce portrait mérite le voyage : c’est un grand livre dont personne ne regrettera la lecture.

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