« Trois anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,
Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas,
Un pour le Seigneur des Ténèbres sur son sombre trône,
Dans le pays de Mordor où s’étendent les ombres.
Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,
Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au pays de Mordor où s’étendent les ombres. »
Le dernier Anneau évoqué dans ce poème qui introduit le roman, fut forgé par Sauron de Mordor, Seigneur des Ténèbres, puis a été perdu. Or il est essentiel pour les puissances du mal, car c’est lui qui doit permettre de dominer et d’asservir les possesseurs des autres anneaux, dont on ne sait d’ailleurs pas où ils se trouvent.
Mais un Hobbit (ces étranges créatures proches de l’Homme en plus petit), Bilbon Sacquet, a retrouvé l’Anneau du Seigneur des Ténèbres. Il l’a rapporté à la Comté, le pays des Hobbits, puis légué à Frodon, son fils adoptif, avant de disparaître.
Le magicien Gandalf vient avertir Frodon : Sauron de Mordor sait où se trouve l’Anneau et ses soldats se rapprochent de la Comté. Il faut fuir. Trois Hobbits, dont Sam qui sera son fidèle garde du corps, l’accompagnent. L’objectif est d’atteindre le pays des Elfes et rencontrer Elrond qui décidera ce qu’il faut faire de l’Anneau.
Le premier tome de cette trilogie si célèbre comporte des longueurs à son début. Le prologue est assez austère et il vaut peut-être mieux le lire après la lecture du roman. Ensuite, si l’on suit sans déplaisir le périple des quatre Hobbits, c’est avec la grande réunion chez Elrond et la création de la Communauté de l’Anneau, que le récit trouve une intensité qui a enthousiasmé tant de lecteurs, notamment parmi les jeunes.
Tolkien, ce fervent catholique anglais, était un brillant philologue. Cela se ressent dans sa langue, malgré la traduction, pleine de poésie et de richesse.
Il faut bien sûr accepter ce monde de conte de fées tragique (comme les vrais contes de fées) avec ses Hobbits, ses Elfes, ses Nains affrontant les méchants Trolls et Orques, soldats des ténèbres. Mais il est incontestable que Tolkien a inventé un monde unique, original et poétique où les forces du bien et du mal sont représentées sans ambiguïté. Aucune scène déplaisante ni un surcroît d’hémoglobine ne vient ternir un récit que l’on a hâte de poursuivre.
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