
Marie (dite Missie) Vassiltchikov est une aristocrate russe dont la famille a fui la révolution bolchévique. Elevée principalement en Lituanie mais aussi en France et en Allemagne, c’est dans ce dernier pays qu’elle s’installe avec sa sœur Tatiana en 1940, car c’est le seul endroit d’Europe où l’on trouve du travail.
Ses connaissances linguistiques lui permettent d’intégrer le service d’information du ministère des Affaires étrangères et elle commence à rédiger son journal. Dans les premiers mois de la guerre, la vie à Berlin est encore normale, et Missie fréquente le gotha européen, surtout l’aristocratie allemande. L’insouciance règne et, malgré son aversion pour Hitler, la politique est encore loin de ses pensées.
Les premiers bombardements ont lieu, et le malheur commence à s’abattre sur les Berlinois. Parallèlement, Missie comprend que des complots se préparent. Les mois passent, la faim se fait sentir et les premiers amis meurent sur le front, tandis que les bombardements font régner la terreur.
Sans être, en tant que Russe, directement impliquée dans le complot Stauffenberg, elle s’aperçoit que tous ses amis le sont. C’est la fin définitive de la légèreté et l’entrée dans le malheur.
Peu de temps avant sa mort en 1978, Missie a consenti à la publication de son journal. C’est son frère, Georgie, qui s’en est chargé et a intercalé de judicieux commentaires entre les pages rédigées par Missie.
C’est un document précieux, fort bien écrit, plein de fraîcheur et de spontanéité. Les temps forts sont certainement le complot Stauffenberg et les bombardements alliés.
Il constitue un complément idéal au Journal d’une femme à Berlin, car écrit avec un prisme très différent et sur une période plus large. Le lecteur ne s’ennuie jamais et plonge dans la tragédie de la guerre racontée avec talent.

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j’ai lu ce livre avec beaucoup d’intérêt. les 150 premières pages semblent n’être que des mondanités dans le milieu de toute l’aristocratie européenne et des diplomates. Puis se met en place la tentative d’assassinat d’Hitler et ses suites qui impliquèrent beaucoup pus de monde que je ne le savais. Tout ceci au milieu des bombardements de Berlin. L’un des aspects les plus intéressants du livre sont les commentaires et notes du frère de l’auteur qui remettent le livre dans son contexte. Un témoignage remarquable. Se lit très facilement.
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Voilà qui pourrait bien me plaire ! merci pour la découverte 🙂
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